​Un projet de film collectif, transfrontalier et international

Meyrin, Suisse
​Et
​Israël & Palestine

Par la Cie Uranus et l’Espace Undertown (Meyrin-Genève)
En collaboration avec le Département Social et Emploi de la ville de Meyrin et l’association Windows (Palestine et Israël)

Et pourtant ça tourne
A VENIR OPUS 4 - 2024
Sois l’acteur du film que tu inventes !

Une expérience sociale et culturelle pour les jeunes de 16 à 25 ans
Avec des participants de Suisse, de France, d’Israël et des Territoires Palestiniens qui s'est déroulée du 31 juillet au 02 août 2017
​​Késako? 
Et pourtant ça tourne s'est inspiré du jeu du Cadavre exquis sous une forme cinématographique. Mais ici, à la différence du jeu initial, les joueurs connaissent les propositions des prédécesseurs.

Concrètement
Du 31 juillet au 12 août, 15 jours durant deux films se réalisé simultanément 

Les participants
Deux groupes mixtes composés de jeunes d’âge similaire
  • 1 groupe franco-suisse
  • 1 groupe israélo-palestinien
  • 12 participants par groupe environ
  • Des jeunes et jeunes adultes entre 18 et 25 ans choisis par les partenaires sociaux collaborateurs.

Déroulement
Les 3 premiers jours : Immersion dans le mode du cinéma
Exploration des différents aspects des métiers liés au domaine du cinéma : jeu, écriture, scénographie, son, costumes et accessoires, tournage, montage, production, etc.
  •  En Suisse : Ateliers animés par Virginie Barbiera, comédienne et Juliana Fanjul, cinéaste & d'autres intervenants
  • En Israël/Palestine Atelier animés par Goni Zilberman, Osama Aljabari, Valentine Sergo & d'autres interveanants

Dès le 4ème jour
Encadrés par l’équipe socioéducative et artistique, les jeunes décident seuls de l'histoire à raconter. Ils se lancent dans l'écriture, la réalisation et le montage d'une première séquence vidéo, avant de l’envoyer sur l'autre continent et de recevoir celle de l'autre. Après visionnement de celle-ci, chaque groupe prépare la suivante qu’il renvoie au groupe partenaire chargé d'écrire et de réaliser la fin de l’histoire.
  • Chaque groupe est donc initiateur d’une histoire et suiveur de l’autre. 
La première séquence (science fiction, comédie, drame, documentaire, etc…) donnant le ton aux séquences suivantes, chaque groupe doit avoir le privilège de démarrer une histoire et la contrainte de raconter la fin de l'autre dans un genre qu'il n'a pas choisi
  •    Au final, 2 films d’environ 15-20 minutes seront créés, de 3 séquences de 4 à 6 minutes. 

Quels apprentissages ?
  • La découverte de « l’Autre » : Découvrir cet Autre qui vit ailleurs, autrement et qui me ressemble.
  • Le partage et l’échange : Expérimenter la collaboration, la co-construction d'un projet commun.
  • Stimuler l’imaginaire et la créativité de chacun : À travers la rencontre de différents univers géographiques, sociaux, politiques, culturels
  • Disposer d’un objet concret, une carte de visite pour la suite du parcours professionnel et personnel
 
Bon à savoir 
  • Des rencontres Skype ont permis aux jeunes de faire connaissance et de rester en lien durant toute la durée du projet.
  • Les langues spécifiques à chaque groupe ont été une vraie découverte pour comprendre l'identité de l'autre.

Présentation
Une soirée de présentation et projection publique s'est tenue le samedi 30 septembre à l'Espace Undertown (Meyrin)
  
Idée originale : Valentine Sergo - Cie Uranus

Equipe suisse
Juliana Fanjul : Cinéaste - Animations des ateliers & accompagnement dans la réalisation et le montage
Virginie Barbiera : Comédienne - Animations des ateliers & direction d'acteur
Maribel Sanchez : Production & coordination générale 
Valentin Boada : Animateur FASe (Undertown-Meyrin) - Encadrement et accompagnement socio-éducatif des jeunes 

Equipe israélo-palestinienne
Goni Zilberman : Cinéaste israélienne - Accompagnement dans la réalisation et le montage
Osama Aljabri : Comédien et metteur en scène palestinien - Direction d'acteur & animation des ateliers
Valentine Sergo : Coordination générale & co-animation des ateliers
Rudi Atsmon : Responsable de Windows - Logistique, encadrement et accompagnement socio-éducatif des jeunes ​
Avec le soutien de la ville de Meyrin, la FASe, la Fondation Meyrinoise du Casino & la Fondation Isabelle Hafen
« Il est important pour moi de faire ce projet avec ces deux groupes mixtes. J’ai eu l’occasion de travailler dans les territoires palestiniens et en Israël avec les deux communautés mélangées. A l’heure actuelle, avec ce qu’il se passe en Europe et au Moyen-Orient, avec les liens et tensions en perpétuelles interactions entre ces deux lieux du monde, je trouverais stigmatisant de travailler juste avec les Palestiniens ou les Suisses, alors qu’aujourd’hui la Suisse se replie sur elle-même par rapport à l’Europe, que la France se radicalise par rapport à Israël, avec au sein de son territoire la plus grande communauté musulmane d’Europe. Les perspectives de paix dans le conflit israélo-palestinien s’amenuisent, alors que sur le terrain, un grand nombre de personnes, d’un côté comme de l’autre, n’aspire qu’à la paix.
Ce projet c’est l’occasion d’ouvrir d’autres pistes de réflexion par rapport à une réalité qu’on a tendance à nous montrer que d’un seul point de vue, de donner l’occasion de poser son regard sur d’autres facettes de cette réalité.
Pouvoir regarder avec d’autres points de vue une réalité de laquelle on nous parle toujours de la même façon, c’est aussi être amené à regarder sa propre réalité autrement. »
Valentine Sergo


​« Le Cadavre exquis » : définition
« Le Cadavre exquis est un jeu collectif inventé vers 1925 par les surréalistes André Breton, Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy visant à produire un texte à l’aide de fragments proposés successivement par chaque joueur, chacun ignorant les propositions de ses prédécesseurs mais connaissant la nature (nominale, verbale, adjectivale, complémentaire) que doit revêtir sa proposition, afin que le texte finalement formé soit grammaticalement correct. »
La première phrase inventée par ce jeu a été : « Le cadavre exquis » d’où le nom du jeu. Par la suite, les initiateurs du jeu l’ont également décliné en dessin.
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